Étape 1
QUELS SONT LE DÉLAI MOYEN ET LA “DEADLINE”?
32 INDICATEURS CLÉS ET 2 DIMENSIONS
Le référentiel est celui cité dans le décret n°2019-565 du 6 juin 2019 relatif au référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences. Il comporte 7 critères qui contiennent en tout 32 indicateurs clés, voir la liste en suivant ce lien.
Tout d’abord, la première dimension est de pousser les prestataires vers une logique d’amélioration continue globale qui prendra en compte l’appréciation des bénéficiaires mais également celle des parties prenantes : les équipes pédagogiques, les financeurs, les entreprises concernés…
La deuxième dimension, concerne l’ancrage du prestataire autour de son environnement “socio-économique” dans lequel il est inscrit : Ainsi il faudra apporter la preuve que des relations sont tissées avec des acteurs de son territoire et les parties prenantes en vue d’améliorer la qualité des prestations. C’est particulièrement important dans le cadre de l’apprentissage.
Étape 2
L’auto-évaluation consiste à évaluer par soi-même son niveau de conformité avec les critères du référentiel. Loin d’être négligeable c’est un point de départ clé par rapport au projet et cela va constituer la base de travail. C’est donc une étape importante.
Pour réussir une vraie auto-évaluation, Il faut veiller à bien respecter 3 principes clés
L’auto-évaluation consiste à évaluer par soi-même son niveau de conformité avec les critères du référentiel. Loin d’être négligeable c’est un point de départ clé par rapport au projet et cela va constituer la base de travail. C’est donc une étape importante.
Honnêteté et transparence :
Je suis honnête et sincère avec mon évaluation et mon état des lieux sera le pilier de la démarche
Objectivité :
Je cherche dans mes dossiers, mes documents et mes formulaires, si je suis capable de retrouver, par moi-même des preuves qui sont tangibles sur la bonne application du critère ou de l’indicateur
Méthode :
Certaines mises à niveau vont demander plus de travail voire un plus gros plan d’actions que d’autres. Je dois donc hiérarchiser le travail et séquencer les actions. (ex : priorité, planning, projet, etc..)
Étape 3
FORMATION
Exemple d’actions d’accompagnement :
Étape 4
SYSTÈME
À NOTER : “La démarche qualité est au service de la stratégie de l’entreprise, de son business, de ses clients et de ses collaborateurs . Il n’y a qu’un seul et unique système “business et qualité”. La qualité fait vendre.
Trop souvent des démarches faites en entreprise de manière “double”. C’est à-dire il y a le “classeur qualité” que l’on garde pour les audits et l’autre à côté, le système au quotidien que l’on utilise “pour de vrai”. Une telle organisation serait trop compliquée et cela devient impossible notamment, pour les organismes de taille réduite, d’avoir cette double démarche. Il faut donc impérativement aligner les 2 logiques. En réalité : Il n’y a qu’une seule démarche qui combine les 2 visions “business et qualité”. La qualité fait vendre !Étape 5
CERTIFICATION
La démarche qualité basée sur le RNCQ est celle qui fait l’actualité.
Il est prévu environ une quinzaine d’organismes de certification accrédités (voir la liste ci-dessous en cliquant sur ce lien) pour délivrer la certification sur la base du référentiel.
La marque de certification sera la même dans tous les cas quelque soit le certificateur choisi.
Cela permettra ainsi une uniformité de signes qualité visibles par les clients. C’est important pour l’ensemble de la filière formation et cela facilitera beaucoup les actions de communication.
Étape 6
AUDIT
Étape 7
SE FAIRE CERTIFIER
- le candidat à la certification remplit un dossier en ligne de “demande de certification”.
- le certificateur réceptionne le dossier de demande renseigné, puis enregistre la date de réception et désigne un auditeur qualifié.
- Vérifier que les pratiques et les résultats obtenus sont bien conformes aux critères et indicateurs du référentiel.
- S'assurer que les moyens mis en œuvre permettent de garantir le respect permanent de ces critères.
À la fin de l’audit, l’auditeur établit s’il y a lieu pour chaque écart une fiche de non-conformité majeure ou de non-conformité mineure avec son libellé précis.
Lors de la réunion de clôture, l’auditeur présente les résultats de l’audit, ainsi que les fiches de non-conformités majeures et / ou de non-conformités
mineures relevées (s’il y a lieu).
Le prestataire doit alors répondre au plus vite aux écarts avec des plans d’actions et des preuves dans le but de lever les écarts.
Au final, l’organisme de certification analyse le dossier, le rapport, les écarts et les réponses et délivre la certification.
Étape 8
COMMUNIQUER
Étape 9
MESURER
Étape 10
TIRER LES BÉNÉFICES : RETOUR SUR INVESTISSEMENT
L’impact peut être majeur, orienté business, collaborateurs et durable. C’est une arme redoutable lorsqu’elle est bien utilisée ! D’abord la certification permet de s’évaluer et de faire évoluer ses pratiques en s’appuyant sur les retours d’expériences. Certes, la qualité est un investissement, en temps, mais dont le retour justifie de s’y engager.
En particulier, elle contribue à :
Éviter la perte de clients et donc de parts de marché
La démarche qualité contribue au renforcement des relations clients et parties prenantes avec une organisation capable de tenir les engagements pris, d’apporter les bonnes réponses aux besoins des clients et de travailler différemment avec ses clients en évoluant vers des relations de partenariats ; Cela pousse à innover dans l’organisation et faire évoluer les offres (forme et contenu).
Renforcer la cohésion interne au sein de l’entreprise.
Elle va favoriser la communication et les échanges informels au sein de la structure ce qui permet à chacun de gagner en efficacité (remontée d’informations, de pistes d’amélioration et de difficultés, amélioration des demandes formulées par les salariés auprès des managers et inversement) et donc travailler beaucoup plus efficacement.